Barrage des Plats. Les travaux vont débuter en novembre
18 octobre 2012 0 Par Jean-Pierre JusselmeAlors qu’en un deus ex machina, l’Etat a tranché, Pourparlers verse une pièce au dossier avec la prise de position d’Alain Chabrolle, vice-président du Conseil régional en charge de l’environnement et de la santé.
Fin de la récréation?
Avant de quitter les ors de la République, Nathalie Koziuesko Morizet a adoubé le dossier et fait resdescendre les feux verts. Fin de la récréation. Pour Marc Petit en cette rentrée, le dossier étude/barrage est donc classé.
Le jeune maire de Firminy et président du Syndicat des barrage général du canton est droit sans ses bottes. Malgré les réticences nombreuses notamment du Conseil régional, il a le feu vert. Avec l’annonce du début du chantier en novembre, il attend de pied ferme les bâtisseurs du groupe Bouygues. « Nous attendions ce moment depuis 6 ans. Ce chantier est une bonne nouvelle pour les habitants du Pilat, de l’Ondaine et de Haute-Loire », se réjouit-il, émotion vis partagée par le député Dino Cinieri, « qui voit se concrétiser un travail de longue haleine » aux termes de multiples passes d’armes qu’ils qualifient en privé d’action de lobbying. Comme l’Etat en la personne du Directeur de la DDT, Philippe Estingoy, il plaide pour un respect formel des procédures d’écoute des citoyens et des intérêts. Il tient la chronique des réunions publiques, se remémore les multiples débats au seins du Syndicat des barrages, la consultation des communes concernées, les conventions signées avec le syndicat des eaux de la Semène. Peut-être faut-il voir dans sa position un a-priori idéologique ? C’est en tout cas l’analyse de Pourparlers .
Marc Petit sait que le barrage est son épine «écolo» dans le pied. Il préfère détourner les regards sur le nouveau chauffage urbain de Firminy, ou faire diversion avec le site le Corbusier. Il relate les discussions en « off » avec les opposants, et revendique l’union politiquement incorrect des édiles au-delà des appartenances politiques et des frontières de clochers. La liste est longue. Son 1er soutien est un certain Jean Gibert, conseiller général de la Loire en charge du développement durable et accessoirement maire de Marlhes. L’homme, solidement ancré dans le PCF et étiquette Front de gauche glisse poliment au passage sur les oppositions internes (Jean Mallet, ancien président de la commission d’appel d’offres et Christophe Faverjeon, maire d’Unieux). Il feint d’ignorer les élus de poids comme Maurice Vincent ou Jean-Louis Gagnaire qui ont marqué leur réserves sur le projet, ou bien Anne de Beaumont, conseillère municipale EELV, qui dresse un réquisitoire sans complaisance du projet.
Conscient des couacs « greneliens » au dossier, faute dans sa ligne politique et ses alliances naturelles, l’élu Appelou se rattrape et chausse alors d’autres lunettes plus modernes. Marc Petit, en session de rattrapage propose « un collectif de gestion ». Une commission de suivi composée d’élus, d’association favorables ou non au chantier, a été mise en place le 26 juin. Elle veillera notamment à ce que les normes environnementales soient respectées, ainsi que la faune locale. A suivre la mise en place, et pour quelles prises de responsabilités?
Jean-Pierre Jusselme
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