le lion et le moucheron
30 octobre 2012 0 Par Jean-Pierre Jusselme
Isabelle autissier « le barrage c’est du passé ».
Va-t-en, chétif Insecte, excrément de la terre. C’est en ces mots que le Lion Parlait un jour au moucheron ….
La fable de la Fontaine illustre notre démonstration.
Récit et morale de la Fable. Avec en prime en écoute la prise de position d’Isabelle Autissier.
Que pèsent les mouches du coche face aux poids lourds de la politique locale ?
Au printemps dernier, à quelques jours d’intervalle, un quarteron d’élus de l’Ondaine et du Pilat auront fait le pied de grue au ministère de la rue de Grenelle.
Cet instant est crucial, car le dossier doit être plaidé en Coderst de la Loire le 7 mai et l’imprimatur ministérielle est gage de viatique et de bon poids devant les techniciens. Christophe Faverjon écrit à NKM, ministre de l’écologie pour lui demander l’arrêt du projet de réhabilitation du barrage des Plats.
Dino Cinieri, député de la 4e circonscription, contre-attaque et organise une réunion le 20 juillet au ministère de l’Ecologie. Il monte au front avec le ban et l’arrière-ban de la classe politique concernée. On voit ainsi une curieuse sainte alliance autour du député qui au détour d’une rodomontade adoube pour l’occasion son adversaire aux municipales affichant une « totale confiance en les élus du syndicat des barrages et du syndicat des eaux de la Semène, réunis autour des présidents Marc Petit et Yves Serrano, maire de Saint-Ferreol-d’Auroure. »
Cette opération « coup de poing » largement relayée par la presse montre une image toute irénique d’une union sacrée autour du Barrage. Les opposants sont moins sous les feux énamourachés des « opérations de com » en direction de la presse locale. Christophe Faverjon a pu dialoguer en catimini avec une représentante de la ministre.
L’intervention « en force » à Paris, cet été, des élus (maires, sénateurs et députés Loire/Haute-Loire) auprès de la ministre de l’Écologie et du Développement durable, Nathalie Kosciusko-Morizet, portera ses fruits : l’Etat assure le Syndicat des barrages de son accord et de sa participation financière via l’Agence de l’eau. L’escarmouche pourrait prêter à sourire, ou inquiéter. La bataille de l’eau des Plats est politique. Comme celle des lignes à très hautes tensions ou des tracés de TGV.
Couts Marc Petit from Pourparlers on Vimeo.
Si on n’était dans le Pilat et dans l’Ondaine, on se croirait en Palestine ou en Jordanie: contrôlez l’eau et vous aurez le pouvoir !
Jean-Pierre Jusselme
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