Autrement. Mais pourquoi?
12 janvier 2013On a tous un autrement dans la tête. Etre autrement parents. Grandir autrement. Epargner autrement. Voyager autrement. Vieillir autrement. Jardiner autrement. Chanter autrement. Produire autrement. Divorcer autrement. Pourquoi cet « autrement » apparait-il à chaque carrefour ?
Les psys ont leur réponse oedipale. Les historiens des mentalités en font un ressort du mouvement dialectique de l’Histoire. Les publicitaires l’utilisent dans leurs fonds de commerce comme instinct de distinction. Certains philosophes en ont fait le centre de leurs recherches. Les associations leur Graal et leur panache de ralliement. Les ingénieurs travaillent leur méthode comme outil de productivité. Au delà d’une supposée essence, l’autrement est l’être en marche. Et c’est tant mieux !
Autrement dit, Pourparlers aime cet adverbe qui fait signe vers l’alterité, la liberté du choix, les futurs possibles. Il est la pierre philosophale. Et notre ligne éditoriale.