Les enfants du désordre
29 septembre 2016La Ferme du buisson, scène nationale à Marne la Vallée, propose du 19 au 26 novembre le festival « Les enfants du désordre »
La Ferme du Buisson est à Marne la Vallée une ferme modèle datant de la fin du XIXe siècle, maintenant devenue un lieu d’imagination, de création, de découverte, de défrichage. Espaces de plein air, salles de spectacles, cinéma et centre d’art contemporain forment aujourd’hui un centre de fabrique et de diffusion de l’art, un point de convergence entre les publics et la création. La Ferme du Buisson offre un foisonnement de formes artistiques dans toutes les disciplines de la création contemporaine française et internationale, notamment grâce au Centre d’art et au Cinéma. Elle est lieu d’expérimentations et d’hybridation des arts de la scène et des champs issus d’une culture alternative comme la bande dessinée avec PULP festival. Ces terrains en mutation sont de véritables sources de renouvellement de l’expression vivante. Elle propose du 19 au 26 novembre le festival « Les enfants du désordre »
Les enfants du désordre
Le rendez-vous théâtral de l’automne c’est 6 spectacles turbulents et 1 question qui fâche. Les Enfants du désordre secouent le chaos pour y trouver du sens, poétique et politique. Avec Myriam Marzouki, Maëlle Poésy, Igor Mendjiski, Guillaume Barbot, Das Plateau et Jérémie Sonntag, le théâtre est bien ce lieu d’où l’on voit, le monde et l’autre.
Que voyons-nous ? Qu’est-ce qui nous regarde ? Notre vision est empreinte de ce dont nous sommes faits et les images que nous observons sont imprégnées de ceux qui les font. Qu’est-ce que ça raconte ? Qu’il existe une pluralité de points de vue. Que l’autre et le monde sont irréductibles à une seule et stricte définition.
Si le théâtre, dans son origine grecque, est ce lieu d’où l’on voit, c’est à un panorama grandiose et bouleversé que nous convient cette saison Les Enfants du désordre. Cette génération d’artistes qui a grandi entre les chutes du Mur et des Tours jumelles, qui a vécu avec la montée de la crise et des peurs, ouvre le regard et la pensée sur l’altérité, la société.
• C’est ce que nous voyons, aujourd’hui en France, lorsque nous regardons une femme voilée.
Ce qui nous regarde de Myriam Marzouki
• C’est ce que nous décelons lorsque nous approchons les clochards de nos rues.
On a fort mal dormi de Guillaume Barbot
• C’est la lucidité sur la représentativité politique, le dialogue social et le devenir de la démocratie.
Ceux qui errent ne se trompent pas de Maëlle Poésy
• C’est la réflexion sur l’utilité du théâtre – le faire et le voir – sous l’oppression.
Notre crâne comme accessoire de Igor Mendjiski et Les Sans Cou
• Ce sont les clichés assimilés qui infiltrent malgré nous nos amours et notre rapport à l’autre.
Il faut beaucoup aimer les hommes de Das Plateau
• C’est le regard pur de l’enfance, qui invite à l’émerveillement, ici et maintenant.
Jamais Jamais ! de Jérémie Sonntag
• C’est aussi se questionner et débattre sur un salaire universel
Et si on était payé juste pour exister ? avec Bernard Friot